L E T T R E   O U V E R T E   A U X   M E M B R E S

 

AUX   AMIS   DE   NEPAL-EVOLUTION   ET   TOUTE   PERSONNE   VOLONTAIRE

LETTRE  DU  NEPAL le 15 mars 2020

NEPAL-EVOLUTION Evolue.......

En effet, j'ai créé cette ONG dans le but de donner un coup de main à ce peuple merveilleux. Ainsi,notre Association humanitaire et sans but lucratif est reconnue tant par l'Autorité Suisse que

l'Autorité Népalaise. Maintenant, nous pouvons aller de l'avant et développer nos projets.

Népal-Evolution veut se mouvoir dans cette société paysanne avec des projets durables, innovants et bien entendu écologiques.

De nombreuses associations valaisannes et suisses s'activent sur deux plans vitaux:l'éducation et la santé,école et hôpitaux. De notre côté, se développent des projets censés apporter de meilleurs revenus à ce peuple paysan. Mon temps étant trop limité, il devient nécessaire de me faire seconder en Suisse.

Notre Association a besoin d'un comptable à temps très partiel afin de présenter nos comptes lors de chaque Assemblée Générale et à l'Etat, ce qui représente actuellement 2 à 3 jours de bénévolat annuel.

Nous avons également besoin de 2 membres du comité directeur afin d'assurer un suivi et les contacts en Suisse.

Pour le Népal, je dois saluer l'engagement, la disponibilité et le bénévolat de Chhiring Tamang qui vient chaque année en Suisse et est toujours disposé à rencontrer nos membres et à apporter son soutien à notre assemblée générale.Au Népal,il est notre cheville ouvrière et fonctionne comme notre secrétaire local.Trés apprécié par ses pairs, nous profitons de ses dons linguistiques ( tamang,népalais,hindi,tibétain,anglais et français) mais également de sa capacité à produire vidéos et reportages photographiques).

Dorénavant, il sera rétribué pour un temps partiel et s'occupera d'entretenir notre site internet,de le rendre actif et vivant.

Quant à nos activités locales, en voici un résumé :

1. Continuer à distribuer des semences de seigle et de quinoa dans les villages d'altitude, là ou seule l'orge et le sarrazin sont cultivés. Ce qui représente un complément alimentaire et agricole.

2. Installer une pompe à bélier qui utilise comme seule énergie la force de l'eau afin d'alimenter

les cultures d'un village situé à 4000 mètres près d'un lac connu pour être un des plus beau au Népal.Ce qui va doubler les rendements agricoles du village de Phoksundo et promouvoir une pompe n'utilisant ni électricité ni carburants fossiles.

3. Développer une pisciculture à truites avec comme nourriture alternative aux granulés composés de poissons sauvages de mer et d'huile de palme, un élevage de petits poissons et d'insectes, ce qui est la nourriture naturelle de ce poisson.Et peut-être avec le temps,les népalais trouveront ces insectes...délicieux !?

4. Nous avons organisé un achat de vêtements locaux afin d'équiper les écoliers du village de

CHHIRING TAMANG à Thulopatal. A noter que l'école publique,quand elle existe, est payante et que nous aurons besoin de marraines et de parrains afin de pouvoir subvenir à l'écolage des enfants les plus pauvres qui en sont privés, ce qui fait un montant de 190 Frs chaque année par enfant.

5. Nous avons aussi un projet destiné à ôter du Népal tous les plastiques qui traînent partout en installant une machine capable de transformer le plastique en carburant diesel. L'école des ingénieurs de Bienne adapte cette invention pakistanaise aux conditions du tiers-monde.

 

Bref, ce n'est pas les bons projets qui manquent. La difficulté est de les réaliser à condition de trouver les fonds nécessaire à leur aboutissement.

Je demeure optimiste et pense que chacun peut aider un peu dans ses propres moyens ou trouver les bonnes personnes.

Avec tous mes voeux de paix, force et joie. Bernard Rappaz

 

Bonjour, Namasté,

Mon prochain voyage au Népal est agendé du 23 mai au 22 juin 2019.Un des buts de ce voyage est d'aller dans le Dolpo à Phoksundo et dans le village de notre ami et guide Chiring Tamang, afin de préparer l'installation de pompes à bélier (pompes fonctionnant sans électricité ni carburant).
Même si l'action humanitaire de Népal-Evolution est reconnue par le gouvernement népalais, je dois quand même obtenir  un permis de trekking pour me rendre dans le Dolpo. Or, ce dernier n'est délivré qu'à partir de deux étrangers. Ainsi, un membre de notre ONG devait nous accompagner mais un imprévu l'en empêche. Donc, je suis à la recherche d'une personne afin de nous accompagner Chiring et moi-même dans le district du Dolpo. Phoksundo est situé à 4000 mètres au bord d'un superbe lac, il faut quelques jours de marche pour y arriver. Homme ou femme,la personne qui nous accompagnera vivra une expérience extraordinaire. Qui se sent prêt(e) me contacte au plus vite au (079) 137 42 04 afin d'un rendez-vous. Je suis disponible à répondre à toutes questions.
A bientôt et tout de bon

Bernard Rappaz

 

Saxon, le 1er août 2018

Chers membres, chers amis,

Nos activités au Népal continuent et se diversifient. Il est grand temps de se voire et de partager nos diverses actions. A l'occasion du passage en Suisse de notre secrétaire au Népal., Monsieur Chiring
Tamang nous vous demandons d'ores et déjà de réserver, si possible, la soirée du lundi 3 septembre.
Le lieu et l'heure vous parviendront dès que possible, ce sera certainement à 19H30 à Sion.
Dans l'attente, recevez chers membres, chers amis mes chaleureuses salutations.

Bernard Rappaz

 

Lundi 18 juin 2018

I am Tashi from dolpo Nepal (phoksundo lake) daughter of phurba tenzin to whome you gave a seeds a year back. Actually we first in Kathmandu (boudha) with my father and Tsering Tamang brother. I still remember that you gave me 2000 Nepali rupes that really help me to buy books and copies for my study. So thank you so much for that.
Anyway how are you sir.? Hope you are fine. Because of my exam I was not able to contact you.  I have just finished my exam yesterday.
Tashi from Nepal
Phoksundo rigmo dolpa

Je suis Tashi de dolpo Népal (lac phoksundo) fille de phurba tenzin à qui tu as donné des graines il y a un an. En fait, nous avons d'abord à Katmandou (boudha) avec mon père
 et frère Tsering Tamang. Je me souviens encore que vous m'avez donné 2000 roupies népalaises qui m'aident vraiment à acheter des livres et des copies pour mon étude.
 Donc, merci beaucoup pour ça.
Quoi qu'il en soit, comment allez-vous monsieur? J'espère que tu vas bien. A cause de mon examen, je n'ai pas pu vous contacter. Je viens de terminer mon examen hier.
Tashi du Népal
Phoksundo rigmo dolpa

 

Mercredi 18 avril 2018

Bonjour,

Notre Association Népal-Evolution, développe des activités humanitaires sans but lucratif au Népal. Elle est reconnue tant par les Autorités Suisses que par celles du Népal.

Nous avons le projet d'installer une pompe à bélier afin d'amener de l'eau courante potable à 3 villages de la région de Jiri.

Une fois l'installation en fonction, nous avons l'intention de la médiatiser afin que les népalais soient informés de l'existence d'une pompe à bélier dans leur pays, le plus pauvre d' Asie. Apparemment, ce genre de pompe est inconnu dans ce pays. Et nous avons déjà 2 autres projets de pompes à béliers à installer.

Nous vous demandons de leur offrir cette première pompe et de nous aider pour la mettre en fonction.L'Ambassade de Suisse au Népal est informée de ce projet. Si vous êtes d'accord pour ce don, je vous informe que tout don à notre ONG peut être déduit de l'impôt.Nous avons toutes les caractéristiques du projet établies par un ingénieur du gouvernement népalais.

Dans l'attente de votre détermination, nous vous adressons nos salutations les meilleures.

Pour Népal-Evolution    nepal-evolution.org

Bernard Rappaz  Fondateur

 

 

 

Bonjour,

 

Suite à notre entretien en vos locaux de Kathmandu, nous avons suivi votre recommandation et nous avons entrepris toutes les démarches afin que Népal-Evolution soit reconnue et enregistrée par l'Etat Népalais. Vous trouverez en annexe les 3 documents d'accréditation.

Ainsi je reviens à l'aide et au soutien que nous vous demandons. Pour ce faire nous vous laissons le soin de transmettre ce courrier à votre Ambassadrice ainsi qu'à votre Chef de la Coopération.

Il s'agit de 3 actions que nous entreprenons au Népal en ce moment:

1. Selon les voeux de l'ONU nous diffusons dans les villages d'altitude de la semence de quinoa. Or il est difficile de se procurer de cette semence. Et tout nos courriers à l'ONU sont restés lettre morte sans réponse. Nous avons besoin de variétés adaptées à la haute altitude et en recherchons une adaptée aux terres salées pour le Dolpo.
2. Nous avons deux projets de pompage d'eau et désirons commencer par une première installation dans la région de Jiri consistant à apporter de l'eau courante potable à 3 villages. L'originalité de ce projet consiste à mettre en place une pompe fonctionnant ni aux énergies fossiles ni à l'électricité mais à l'eau, il s'agit d'une pompe à bélier de fabrication suisse. A notre connaissance, il s'agit d'une première au Népal. Pour ce projet nous devons encore réunir les fonds nécessaire et le transport par avion.Vous pouvez certainement nous aider ?
3. Suite à notre entretien au Département de l'Agriculture avec le spécialiste de la pêche le Docteur Tek Bahadur Gurung, notre projet d'une pisciculture écologique avec des truites nourries avec de petits poissons d'eau froide ( les vairons) et un élevage d'insectes, ceci pour éviter de les nourrir avec des granulés contenant poissons sauvages de mer, céréales et produits chimiques, Dr. Gurung approuve notre projet mais affirme que la procédure pour aboutir a besoin du soutien de l'Etat Suisse. Nous vous avons transmis le dossier de ce projet. Nous avons donc besoin de votre aide pour aboutir à la réalisation concrète. Il est peut-être utile de rappeler que nous avons le Dr. Philippe Roch comme parrain de Népal-Evolution , qu'il est biologiste et que nous avons étudié sous toutes ses coutures ce projet. Il n'y a pratiquement pas de poissons dans les eaux froides népalaises et le vairon ne peut pas aller dans les eaux tempérées gêner les espèces népalaises dans le cas peu probable ou ce poisson s'évaderait de notre pisciculture.  

Nous nous tenons à votre disposition dans le cas ou vous auriez besoin d'informations complémentaires.
Dans l'attente, nous vous présentons nos meilleures salutations.
Pour Népal-Evolution

Bernard Rappaz  Fondateur

 

LETTRE  DU  NEPAL       le 11 février 2018

 

Enfin, j'ai pu m'envoler au Népal! 2017 aura vu mon redémarrage dans le chanvre ligth dit CBD avec semis au soleil et création d'Holyweed S.A. avec deux amis basés sur Genève. Nos produits sont lancés depuis une mémorable soirée/fête de lancement à Genève le 25 janvier dernier. Une année laborieuse qui m'a laissé que peu de temps à Népal-Evolution.

Mais le jeu en vaut la peine, car ma nouvelle activité va augmenter les moyens de notre ONG.
 

Sans avoir vraiment eu le temps à une préparation minutieuse, j'ai quitté la Suisse le 1er février. A cette saison, le climat est agréable à Kathmandu, 20 degrés la journée,un soleil plus fort que chez nous et 12 degrés la nuit.
 

Je ne vais pas aller au Dolpo continuer avec 3 projets:quinoa, seigle et amenée d'eau pour les cultures de Phoksundo,par une pompe à bélier., car les cols ne sont pas franchissables. Il me faudra revenir mais demain je vois le chef d'un autre village du Dolpo,Dho Tarap, qui a dit au téléphone que le seigle (jamais cultivé auparavant) a dépassé sa hauteur.Voilà de la bonne semence qui sera resemée.

Je concentre mon temps à deux autres projets .Le premier consiste à développer un élevage de truites bio avec pour le nourrissage un élevage de vairons et d'insectes.Voilà du durable écologique et local, une réalisation exemplaire pour les autres piscicultures existantes au Népal, de plus créatrice d'emplois.Et ceci, pour une raison toute simple.En effet, les autres piscicultures nourrissent, comme chez nous, leurs truites avec des granulés transportés par bateau jusqu'en Inde puis en camion jusqu'au Népal. Or que contiennent les granulés? de la farine de poissons sauvages de mer,des céréales et des produits chimiques.Il faut compter 1 kilo de poissons sauvages de mer pour obtenir 1 kilo de truite. A l'heure on l'on vide les mers avec une surpêche démesurée.Les céréales ne sont pas une nourriture naturelle de la truite, petits poissons et insectes oui.
 

Quant aux produits chimiques, on sait qu'ils se concentrent dans la truite puis en nous...avec des conséquences inconnues. Cela fait une année que je parlemente avec les hauts fonctionnaires qui s'occupent de la pêche. Dans cette tâches nos amis Chhiring et Ganga Tamang nous aident sur place.Le problème est une importation de France de vairons. Ces prochains jours, je vais discuter avec deux autres Docteurs.Je suis un pêcheur à la mouche et je connais depuis longtemps truites et vairons.D'autre part, mon ami Philipe Roch, parrain de Népal-Evolution, Docteur en biologie et ancien directeur de l'Office Fédéral de l'Environnement m'appuie dans ce projet.Certes, notre pisciculture sera fermée aux eaux locales mais le risque zéro n'existe pas et on doit anticiper ce qu'il se passerai dans l'équilibre biologique local au cas oû des vairons et des truites seraient accidentellement mises en eau libre. Au Népal, il existe plus de 113 espèces de poissons dont certaines unique à ce pays himalayen.Toutes ces espèces vivent dans des eaux tempérées et n'aiment pas les eaux fraîches. Certaines remontent les rivières jusqu'à 2000 mètres environs mais pas plus haut. Truites et vairons ne pourront pas empiéter sur l'habitat des autres espèces.Dans les rivières au-dessus de 2000 mètres et jusqu'aux lacs à 4500 mètres, il n'y a pas de poissons mais beaucoup d'insectes aquatiques et terrestres.
 

Au Cachemire himalayen, les anglais ont introduit des truites arcs-en-ciel. Cela n'a pas occasionné de problème et les habitants pêchent et consomment ces poissons.

En 2016, je me suis rendu avec Chhiring qui parle aussi l'Hindi, dans la vallée de Manali en Inde, afin de pêcher la truite Fario qui a colonisé le haut de la vallée.Ici, on l'appelle truite brune, et c'est le gouvernement norvégien qui a financé une pisciculture étatique indienne.Nous l'avons,bien sûr visitée et discuté avec sa directrice.Ici aussi cette introduction volontaire de truites n'as pas occasionné de bouleversements avec les espèces locales du bas de la vallée.

Le deuxième projet est d'amener une réserve d'eau au-dessus du village de Chhiring et Ganga. Avoir l'eau courante et ne plus participer à la corvée de l'eau est un rêve pour ces 500 habitants.

Je vais me rendre à leur village la semaine prochaine afin de voire la situation qui se résume à faire monter de 500 mètres de l'eau. Et j'ai trouvé une solution qui consiste à une ou plusieurs pompes fonctionnant sans électricité et sans essence ou diesel, ni même le soleil ou le vent.Devinez? Il s'agit de la pompe à bélier qui utilise la force d'une petite chute d'eau par tuyau et rejette en hauteur une partie de l'eau.Le coup du bélier fonctionne avec un réservoir à air. C'est une géniale invention qui a l'air d'être inconnue ici.

Voilà donc des nouvelles du Népal .

Cordialement

 

bernard rappaz

 

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Bonjour,Namaste ,

Cela fait beaucoup de temps que je vous laisse sans nouvelle et je m'en excuse.

Pour résumer et faire le point sur les activités de Népal-Evolution, je récapitule :

En 2015, je me suis rendu au Népal juste après le premier séisme afin de développer une activité plutôt agricole dans les villages d'altitude.J'ai vécu le deuxième séisme et découvert Chiring Tamang, à la fois guide et traducteur français,népalais, tibétain,hindi et anglais.Nous nous sommes rendu dans le Dolpo et avons remis des semences de seigle et de quinoa.

En 2016, nous sommes retourné au mêmes endroits et nous avons également greffé des cerisiers.. La Chaîne du Bonheur a refusé de nous financer un projet de reconstruction de 15 maisons au village de Chiring pour la raison que Népal-Evolution est une ONG trop récente.

En 2017, nous développons un projet de pompage d'eau sans énergie avec une pompe à bélier.

Mais cette année me voit retourner à mes activités chanvrières avec cultures extérieures sur Vaud et Jura, transformation,médias etc..

J'ai l'intention de retourner au Népal en janvier 2018 et je ne cesserai pas les activités démarrées. J'ai passé beaucoup de temps à discuter avec différentes autorités népalaises quant à notre projet d'élevage de truites avec un nourrissage à base de petits poissons et d'insectes élevés.

Mes activités avec le chanvre légal CBD devrait à terme fournir plus de moyens financiers pour Népal-Evolution.

Entretemps quelques personnes s'annoncent et s'intéressent à renforcer les activités de Népal-Evolution.

Il est vrai que je devrai communiquer plus et surtout plus souvent.Donc je vais essayer de m'impliquer plus.

Chiring Tamang a été accueilli quelques mois en 2016 et 2017 chez moi à mon invitation. Il commence à bien connaître la Suisse.

Voilà en résumé la situation actuelle. Je prépare une prochaine assemblée générale.

Merci pour votre soutien et à bientôt

 

Bernard Rappaz, Isérables le 22 octobre 2017

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Mai 2016  voyage en Inde

Le but de ce déplacement est de constater ce que les indiens font avec la truite.

En effet, Népal-Evolution a également comme objectif de développer quelques élevages de truites en altitude, car les populations népalaises d'altitude n'ont jamais l'occasion de consommer du poisson. Or les eaux froides situées entre 2500 et 5500 mètres ne sont pas fréquentées par aucune espèce de poissons. Ceux-ci, comme en Inde, sont des poissons d'eaux chaudes qui ne supportent pas les eaux froides. Or, la truite est une espèce bien adaptée aux eaux froides.

 A ma connaissance, les anglais ont amenés de la truite arc-en-ciel dans le Cachemire et le gouvernement norvégien a installé une pisciculture de truite fario appelée truite brune dans la vallée de Manali.

Au Cachemire, les habitants se sont mis à pêcher et à consommer ces poissons. C'est le même cas dans la vallée de Manali.

Chhiring Tamang m'a rejoint depuis le Népal et sa connaissance de l'Indi a fait merveille. Nous avons pêché et découvert des pêcheurs indiens heureux. Un reportage photo est à disposition.

En discutant avec une responsable indienne de l'unique pisciculture étatique, on constate que la truite colonise le bassin de la rivière Béas sans gêner les espèces locales et demeurent dans les parties hautes aux eaux froides.

Nous avons également découvert une pisciculture privée à but touristique aménagée dans un magnifique cadre naturel au bord d'une rivière avec beaucoup de verdure, de fleurs, d'oiseaux et de papillons. Des tables sont aménagées et des cars de touristes indiens viennent visiter, se rafraichir et consommer une truite... Dans un bassin, un troupeau d'arcs, toutes dépassant le mètre !

Ce reportage nous sera également utile pour nos futures discussions avec les autorités népalaises toujours intéressées à ce que fait son grand voisin indien.

Cette vallée est magnifique, le chanvre y pousse partout librement et le niveau de vie est plus élevé qu'au Népal.

Notre voyage a porté ses fruits et sera utile pour la suite au Népal.

 

Bernard, Isérables le 25 janvier 2017